lundi 1 juin 2015

Le portefeuille


Le Portefeuille

Réalisateur: Vincent Bierrewaerts
Film d'animation réalisé en 2003.
Le film d'animation:
Ce court-métrage (= un film qui dure moins d'une heure) est un film d'animation.
Cela signifie qu'il est constitué d'images fixes mises bout à bout qui donnent l'illusion du mouvement. La
technique utilisée pour faire ces images est le dessin traditionnel au crayon.
Il faut 24 dessins pour réaliser une minute de film. Chaque dessin représente une phase du mouvement
du personnage : plus le nombre de dessins est important (autrement dit, plus le mouvement est
décomposé), plus l’animation sera réaliste et le mouvement fluide.
Ici le dessin au crayon donne une image qui « vibre », car les traits de crayons sont différents d'un dessin
à l'autre.
La particularité du film:
Dans ce film l’histoire n'est pas le plus important: c’est avant tout l’originalité avec laquelle on nous la
raconte qui retient l’attention.
En effet, le réalisateur Vincent Bierrewaerts choisit de raconter plusieurs histoires dans le même film
(c’est ce qu’on appelle le film choral) mais il décide surtout de superposer ces quatre histoires dans le
même cadre.
Pour nous montrer différents choix qui s'offrent au personnage (et leurs conséquences), le réalisateur
représente simultanément 4 fois le personnage principal. Ce véritable tour de magie est impossible à
réaliser avec des personnages en chair et en os sans avoir recours aux effets spéciaux.
Les choix de mise en scène:
Ce dispositif narratif a pour inconvénient de rendre plus difficile la compréhension du film. Pour ne pas
perdre le spectateur, la mise en scène va alors se mettre au service de la lisibilité de l’histoire.
les couleurs: le réalisateur va choisir d'utiliser une couleur différente pour chaque « version » du
personnage. Il va de plus choisir des couleurs très contrastées (les couleurs complémentaires, qui se
trouvent opposées sur le cercle chromatique. Exemple: bleu et orange).
les décors: ils sont en noir et blanc. Ils sont simplifiés. Seulement l'essentiel est représenté. Par
exemple, une poubelle et un feu de signalisation suffisent pour représenter une rue.
le son: la bande son ne comporte aucune parole, car la superposition des voix aurait rendu les scènes
inaudibles et incompréhensibles. L'accent est mis sur les bruitages qui permettent de bien identifier les
différents lieux.
Les choix de mise en scène (les couleurs, les décors et le son) permettent au spectateur de comprendre
plus facilement les différents scenarios qui se déroulent simultanément.

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